ORIGINES

Cet art martial fut créé dans le sud de la Chine il y a environ 300 ans, à une époque où les Chinois devaient se défendre face aux invasions mandchoues et mongoles.

Une femme guerrière nommée Y’M WING-TSUN, cofondatrice du style, lui donna son nom. Ses techniques nouvelles, par rapport aux autres styles de Kung Fu, basées sur une contre-attaque fulgurante et le combat rapproché, furent gardées longtemps secrètes, jusqu’à atteindre leur plus haut niveau de perfectionnement avec le grand maître Leung Jan, originaire de Fatshan dans la région de Kwantung. Il légua cette nouvelle méthode de combat à son successeur Chan Wah Shun.

Le Wing-Tsun fut ensuite transmis à quelques disciples, parmi lesquels se trouvait le grand maître Yp Man, qui fut le premier à enseigner de manière publique, mais exclusivement à des Chinois, à Fatshan, puis brièvement à Taïwan et enfin à Hong Kong, où il s’installa définitivement.

Le grand maître Yp Man (décédé en 1972) forma de nombreux disciples et maîtres. L’un d’eux, Bruce Lee, qu’on ne présente plus, popularisa le Wing-Tsun dans le monde entier avant de créer son propre style, le Jeet Kune Do.

Le dernier d’entre eux est le grand maître Leung Ting, qui bénéficia des connaissances et de l’enseignement le plus complet qui soit, résultat de toute une vie de perfectionnement du style par le grand maître Yp Man.

Par la suite, le Wing-Tsun a été transmis à d’autres disciples, créant ainsi une grande lignée d’héritiers.